John Fitzgerald « Jack » Kennedy (JFK) interprété par GREG KINNEAR

John F. Kennedy fut le 35e Président des États-Unis, dont le mandat débuta en 1961 pour se terminer par son assassinat le 22 novembre 1963. Sympathique, idéaliste, courageux, intelligent et spirituel, «Kennedy a provoqué un changement extraordinaire pendant ses 1 000 jours de présidence. Il a aussi donné à notre pays une nouvelle détermination et un nouvel enthousiasme dont on avait vraiment besoin à ce moment-là », dit Greg Kinnear.

Kennedy était diplômé de Harvard et il était un héros de guerre. Après son service militaire pendant la 2e Guerre mondiale à titre de commandant d’un torpilleur dans le Sud du Pacifique, il se tourna vers la politique. Ses ambitions politiques proviennent de son père Joseph F. Kennedy qui avait lui-même lorgné du côté de la Présidence, mais dont les plans ont été contrecarrés. Le père a transmis la motivation politique à son fils Joe jr. (qui est mort au combat durant la 2e Guerre mondiale) et ensuite à son fils John.

Avec l’encouragement et les conseils de Joe, père, Kennedy gagna un siège au Congrès représentant le Massachusetts de 1947 à 1953. Il a ensuite siégé au Sénat américain de 1953 à 1960. Il a épousé Jacqueline Bouvier en 1953. Kennedy a fait campagne contre le vice-président et candidat républicain Richard Nixon aux élections présidentielles de 1960. En septembre 1960, des millions de personnes ont vu les deux candidats se faire face dans une série de débats télévisés. Secondé par une équipe bien organisée dirigée par son père et son frère Robert « Bobby » Kennedy, il a mené sa campagne sans relâche, battant Nixon dans la course à la présidence la plus serrée de l’histoire américaine. À 43 ans, il devint le plus jeune président élu et le premier et le seul président catholique.

Lors de son investiture le 20 janvier 1961, il a prononcé son fameux discours de dix minutes dans lequel il demandait aux Américains de s’unir pour lutter contre l’ennemi commun de l’homme : la tyrannie, la pauvreté, la maladie et la guerre elle-même. Il a aussi fait appel à l’Union soviétique pour chercher une nouvelle approche vers la paix.

Avant de s’intéresser à la politique, John avait désiré faire une carrière littéraire. Il avait tâté du journalisme et avait transformé sa thèse en science politique en un ouvrage à succès sous le titre : «Why England Slept. » Pendant sa convalescence après une opération à la colonne vertébrale, il a jumelé ses aspirations littéraires et politiques pour produire un ouvrage sur le courage politique en Amérique. «Profiles in Courage » a gagné le prix Pulitzer de la biographie en 1957.

Peu de temps après son élection à la Présidence, il a accordé son soutien à la tentative de rébellion cubaine pour renverser le régime communiste de Fidel Castro. Cette tentative a échoué et a amené les Russes à installer des armes nucléaires sur le sol cubain en 1962, déclenchant la Crise des missiles de Cuba. La crise fut évitée de justesse. En août 1963, Kennedy négocia avec l’Union soviétique le premier accord relatif à l’interdiction de test nucléaire qui fut considéré comme le premier pas vers la fin de la Guerre froide. Les autres événements qui ont eu lieu durant son mandat furent la construction du Mur de Berlin, la course pour la conquête de l’espace, le Mouvement pour les droits civils des Afro-Américains et les premiers événements de la guerre du Vietnam.

JFK fut un Président très accueillant, c’est-à-dire que le personnel de la Maison blanche, les membres du Cabinet et même les médias avaient facilement accès au Président. Chaque jour, il tenait des réunions informelles dans le bureau ovale (Oval Office). Il a été le premier Président à tenir des conférences de presse à la Maison blanche.

« À trente ans, membre du Congrès, il était raide et mal à l’aise quand il prononçait des discours, » dit Kinnear. « Plus tard, il est devenu Président. Il a développé sa confiance en soi et une grande aptitude à communiquer avec les foules et de façon plus intime à la télévision. Il a été le premier Président à utiliser la télévision pour faire valoir ses propres plates-formes.

Kennedy a travaillé fort pour paraître fort et viril, donc lui et son personnel cachaient qu’il avait des problèmes de santé. En réalité, il souffrait d’affections diverses dont la maladie d’Addison. « Le public américain ne savait pas que la plupart du temps, John souffrait le martyre à cause de son dos et qu’il avait été assailli par la maladie toute sa vie, » dit Kinnear.